Entre-deux Mercredi 26 février 2020 à 19h30 (durée 1h)
Une performance artistique sur le geste de la broderie
Par Ivana Müller, chorégraphe et Gaëlle Obiégly, écrivaine Jouant sur la polysémie du verbe « broder », Ivana Müller et Gaëlle Obiégly imaginent un dispositif où s’entrelacent pratique artisanale et conversation ordinaire. Autour d’un tissu-parchemin, la chorégraphe et l’écrivaine joignent le geste à la parole et font progressivement apparaître un paysage mental où des micro-conversations cheminent. Entre digressions et réflexions, les deux artistes, invitées au musée de Cluny, brodent un fascinant canevas de pensées en mouvement. Entre-deux se situe entre le spectacle vivant et les arts plastiques, la danse et la poésie, le récit et la cartographie.
28 rue Du Sommerard 75005 Paris T : 01 53 73 78 00 www.musee-moyenage.fr
Salle du frigidarium
Tarifs
Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 13 €
Achat sur place ou en ligne : www.musee.moyenage.fr
L’ART EN BRODERIE AU MOYEN ÂGE 24 octobre 2019 - 20 janvier 2020
La broderie à fils de soie, d’or et d’argent est l’un des arts les plus précieux et les plus prestigieux du Moyen Âge. Et pourtant… ces oeuvres sont aujourd’hui méconnues. Du 24 octobre 2019 au 20 janvier 2020, le musée de Cluny, musée national du Moyen Âge met en lumière la diversité de la production européenne dans son exposition « L’art en broderie au Moyen Âge ». La broderie est un art du luxe, qui emploie des matériaux précieux ; c’est aussi le témoignage d’un rang social et un objet de commerce et d’échange. Vêtements, caparaçons de cheval, aumônières ou devants d’autel s’ornent d’armoiries, de scènes religieuses ou profanes, grâce au talent d’artisans dont le savoir-faire évolue selon l’époque et la région. Dans l’Église et chez les familles riches et puissantes, la broderie orne les murs, le mobilier comme les vêtements et se décline dans des productions profanes ou sacrées en or, en argent ou en soie. Tour d’horizon des principaux centres et aires de production de broderie, l’exposition vous transporte du monde germanique à l’Italie, en passant par l’aire mosane, la Flandre et les anciens Pays-Bas, l’Angleterre et la France. Elle dresse également un tableau de la fonction artistique et sociale de la broderie médiévale en abordant les techniques, processus de fabrication et relations entre commanditaires, brodeurs et brodeuses, peintres et marchands. Le musée de Cluny possède l’une des plus belles collections de broderies du 12e au 16e siècle, parmi lesquelles la fameuse broderie aux léopards, un caparaçon de cheval royal transformé ensuite en chasuble. Ces oeuvres, qui ont été récemment restaurées, bénéficient d’un nouvel éclairage grâce à des prêts de grandes institutions comme le Victoria and Albert Museum de Londres et les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Quatre scènes de « Vies de saints » parmi les plus beaux exemples de la production florentine sont exceptionnellement présentées ensemble. Le panneau brodé de Cluny représentant « La guérison miraculeuse au tombeau de saint Martin » dialogue avec celui du musée des Tissus de Lyon provenant du même ensemble, oeuvre de deux artistes travaillant pour le roi René d’Anjou : le peintre Barthélémy d’Eyck et le brodeur Pierre du Billant.
L’exposition « L’art en broderie au Moyen Âge » a été présentée dans le frigidarium du 24 octobre 2019 au 20 janvier 2020 au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, en co-production avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais.