Les danseurs attendent. ils nous regardent en surplomb. L’une vient se déposer au sol, POSTURE, ARRET. 6 autres danseurs/ses s’installent au fur et à mesure, pour occuper tout l’espace. POSTURES STATIQUES, ARRET... ça change de sens. REVERSIBLE. LE MOUVEMENT s’intercale dans le changement de posture. POSTURE, ARRET. Les postures s’enchainent. ça se déshabille, se rhabille à l’envers, redéshabille. aucun trou dans l’espace. Les situations dans l’espace varient, changent, s’inventent au fur et à mesure. VARIATION AUTOUR DE POSTURES REVERSIBLES avec la nudité comme élément changeant. Ca cherche, ça combine, ça s’assemble, ça s’éloigne, ça fait, çà défait. Les vêtements restent au sol, les corps sont ailleurs. Les temps de pause deviennent de plus en plus courts. ça s’accélère, ça change plus vite, ça reste moins. un ENORME CUBE BLANC bouge insensiblement depuis tout à l’heure au milieu de l’espace. Le lieu vascille, les corps s’y inscrivent en fonction. Le registre des postures s’affirme davantage. L’assemblage et sa répétition martèlent et produisent la visibilité . 5 POSTURES de la forme d’un CRÂNE à RECONSTITUER ( issu du travail avec Giasco Bertoli). Les danseurs se rejoignent petit à petit pour des reconstitutions parcellaires de la figure du crâne, à 2, à 3, à 4. avec du MANQUE.La figure globale se forme peu à peu réclamant et s’achevant par la nudité de l’ensemble des danseurs. ça reste là. EN FACE. immobile. La figure martèle et s’éclate à distance, pour venir irradier tout l’espace, gagner les murs, se projeter dans les coins. RESTE. L’une se lève, se rhabille, s’installe anonymement parmi les spectateurs. Les autres le font l’un après l’autre, s’installent, restent... et partent. Applaudissement en l’absence des danseurs. Nous ne sommes pas dans une salle, ils n’étaient pas sur un plateau, mais à même le béton.