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ART TEMPS PERFORMANCE -Décaler les Gestes : biographies des intervenant-es

Biographies des intervenants (chercheurs, artistes)

COLLOQUE SESSION ART TEMPS PERFORMANCE : DÉCALER LES GESTES

- Béatrice Balcou (1976, France) vit à Bruxelles. Diplômée en arts plastiques de l’université de Rennes II et de Paris I, elle participe ensuite au post-diplôme "e.x.e.r.ce" dirigé par Mathilde Monnier et Xavier Le Roy au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Le travail de Béatrice Balcou (photographie, vidéo, performance et installation) se situe dans un processus créatif lié à l’étude du geste. Ses œuvres récentes sont des performances, qui par leur temporalité diluée et la concentration avec lesquelles elles sont exécutées, contredisent nos habituelles règles de productivité et invitent le spectateur à prendre son temps. Son travail a été présenté notamment au musée M à Leuven, au Casino Luxembourg, au FRAC Franche-Comté, au Centre d’art le Quartier à Quimper, à la Fondation Ricard (partitions performances) et au Palais de Tokyo à Paris.

- Isabelle Barbéris, Maître de conférences en Arts du spectacle à l’université Paris Diderot. Derniers ouvrages : L’Economie du spectacle vivant (avec Martial Poirson), PUF, 2013 ; Présences de l’archive sur la scène contemporaine. Danse, performance, théâtre, PUR, 2014 (sous presse)

-  Margot Burident, docteure en Arts, est artiste et chercheur associé au Centre de recherche en arts et esthétique de l’Université de Picardie Jules Verne. Ses travaux abordent l’hybridation numérique et l’intermédialité, au travers des processus de subjectivation et des temporalités qui sont générés dans les démarches de création artistique.

- Józef Bury est un artiste transdisciplinaire (photographie, peinture, performance, nouveaux media), enseignant (photographie, à l’université de Nice Sophia-Antipolis, 2004-2007 et esthétique, à l’École supérieure d’arts de Brest, 2003-2011). Depuis 2010, il prépare un doctorat sur le rôle du temps dans la performance.

- Catherine Contour est artiste-exploratrice. A travers le corps, le mouvement et les dispositifs de (re)présentation, elle questionne la notion de « relation », à partir d’une double formation en danse contemporaine et en scénographie à l’Ecole nationale supérieure des arts-décoratifs de Paris. Elle crée Maison Contour, à la fois marque de fabrique artistique, site internet évolutif et mode de création nomade basé sur des co-habitations temporaires dans des lieux. Ses créations forment des îlots de partage pour une danse qui intensifie la présence au monde et invite à cultiver ses ressources et l’art du repos. Elle s’associe avec chercheurs et artistes dans les nombreux champs qu’elle aborde, parmi lesquels le jardin, le paysage et l’hypnose, dont elle explore les possibilités pédagogiques et artistiques, forgeant un outil pour les créateurs, basé sur l’autonomie et l’émancipation. Site : www.maisoncontour.org

- Aurore Despres est maître de conférences en Esthétique de la Danse à l’Université de Franche-Comté-ELLIAD-CIMArtS (EA 4661). Ses recherches entre théorie et pratique portent sur les logiques du geste et du temps dans le champ de la danse contemporaine et des nouvelles esthétiques de la danse à la croisée de l’art performance. Elle est responsable du D.U Art, danse et performance, formation pour professionels créée en 2011 (http://duadp.hypotheses.org) et de FANA Danse Contemporaine qui publie les Fonds d’Archives Numériques Audiovisuelles de plusieurs chorégraphes contemporains et notamment de Dominique Bagouet et des Carnets Bagouet (http://fanum.univ-fcomte.fr/fana/).

- Carole Douillard, Artiste plasticienne et performer, Carole Douillard utilise sa présence ou celle d’interprètes comme sculpture pour des interventions minimales dans l’espace. Intéressée par le contexte social, elle expérimente la possible rencontre entre un corps physique et un corps social incarné par le public. Se situant au bord du spectaculaire tout en prenant soin de l’éviter, son travail appelle une redéfinition du spectateur, de l’espace de la performance et de la relation de pouvoir entre l’objet contemplé et celui qui le contemple. Ses récents projets ont pris place au Palais de Tokyo, au Mac Val, au Centro de Arte Dos de Mayo à Madrid, au Wiels (Bruxelles), au Frac Alsace, à la Bergen Kunsthall (Norvège), à la Maison populaire de Montreuil, à la fondation Ricard et au Centre Pompidou. Sa performance The viewers vient d’être acquise par le Centre National des Arts Plastiques (2014). En 2012-2013 elle a été artiste chercheur dans le cadre de la coopérative de recherche à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole (année universitaire 2012-2013) et développe actuellement le projet de recherche DOG LIFE en Algérie (Soutien pour le développement d’une recherche artistique, Centre National des Arts Plastiques) En 2014, elle est co-fondatrice avec Entre-deux (ML Viale & J Rivet), Isabelle Tellier, Manon Rolland, Oro/Loïc Touzé, Fabienne Compet, de think think think, plateforme de recherche en performance (Nantes)

- Barbara Formis docteure en philosophie, et co-directrice du Laboratoire du geste, est Maître de conférences en Esthétique et Philosophie de
 l’art au département d’Arts Plastiques et Sciences de l’Art de l’Université Paris I,
 Panthéon-Sorbonne, membre titulaire de l’Institut ACTE (Arts Créations Théories Esthétiques, UMR 8218, C.N.R.S.). En 2010, elle a publié Esthétique de la vie ordinaire dans la 
collection « Lignes d’art » aux P.U.F. Elle a aussi dirigé deux ouvrages collectifs : Gestes 
à l’oeuvre paru chez de L’Incidence éditions en 2008 et Penser en Corps paru en 
2009 chez L’Harmattan. Elle est membre associé du CRAE (Centre de Recherche en Art et en Esthétique) de l’Université Jules Verne, membre fondateur de Pragmata (association d’études pragmatistes) ainsi que membre de Performance Studies International, de la Société française d’esthétique, de la Société française des chercheurs en danse, et de l’American Society for Aesthetics. Elle a été 
responsable de séminaires extérieurs au Collège International de Philosophie et 
chercheuse au département de théorie de la Jan van Eyck Academie de Maastricht. Elle a 
publié différents textes dans des revues telles que Art Press, La Revue d’esthétique,
Multitudes, Alter, La Part de l’œil. Elle a été danseuse et poursuit un travail en tant que 
dramaturge (notamment avec Richard Siegal sur la pièce ©opirates, 2010, et avec Collette Sadler sur la pièce Making of the Doubt, 2008). Elle a aussi participé à Heros de la pensée (2012), pièce performative de 26 heures créée par le dramaturge suisse Massimo Furlan.

- Bastien Gallet & David Christoffel ( le laboratoire de l’ouïe) Le Laboratoire de l’Ouïe est apparu sous sa deuxième forme au mois d’août 2013 dans le cadre de la Chalet Society. Sa phase 1 fut consacrée à l’enregistrement et au décryptage de l’écoute distraite, émotive et non-savante de la musique. Sa phase 2 s’intéressera à l’effet des logiques collectives sur les évaluations individuelles des œuvres musicales. Ses refondateurs et animateurs actuels sont David Christoffel et Bastien Gallet.

- Flore Garcin-Marrou est docteure en Littérature française de l’Université Paris-Sorbonne, diplômée de Philosophie (Paris I) et d’Etudes théâtrales (Paris III). Elle est l’auteur d’une thèse intitulée Gilles Deleuze, Félix Guattari : entre théâtre et philosophie (dir. Denis Guénoun, 2011). Ses recherches portent essentiellement sur les écritures théâtrales contemporaines, la performance et le lien entre théâtre et philosophies contemporaines. Après une année de formation au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris aux côtés de Joël Jouanneau, elle fonde sa compagnie en 2005, au sein de laquelle elle réalise des mises en scène et développe des workshops autour d’hypothèses théoriques questionnant l’action, l’espace, le mouvement. Elle a co-fondé le Labo Laps, laboratoire de recherche indépendant pratiquant une philosophie de terrain, dont le terrain serait la scène de théâtre. Elle a enseigné les études théâtrales à la Faculté libre des Sciences humaines de Lille et à l’Université Toulouse-Le Mirail comme ATER, les Cultural Studies à Columbia University. Elle est aujourd’hui enseignante au Pôle Ecriture de Strate Ecole de design et PRCE en Etudes théâtrales à l’Université de Strasbourg. http://floreblog.com

- Antonin Gerson est né en 1991, il vit et travaille à Nantes, Artiste interdisciplinaire, Antonin Gerson n’a pas de médium de prédilection. Il use aussi bien de la vidéo, que de la photo, en passant par l’écriture et la performance, l’installation et le son. Il s’interroge sur la façon de transmettre et d’archiver le processus de création, l’action, de manière méthodologique, en s’inspirant des codes de la méthode scientifique. Qui peut être utilisé parfois comme sujet et/ou référence. Depuis 2012, il s’adonne également à une pratique curatoriale avec le collectif Les Enfants de la République, plateforme d’exposition nomade et pluridisciplinaire. http://antoningerson.wix.com/antoningerson http://leboulchedouard.wix.com/republic-children

- Pauline Gompertz (Ecole des beaux Arts de nantes) Née en 1991 à Quimper, elle termine un Dnap Art au Beaux-arts de Nantes en 2014. Actuellement en Master 1 aux Beaux-arts de Nantes Esbanm

- Myriam Gourfink est danseuse et chorégraphe « La démarche de Myriam Gourfink est centrée sur une exigence radicale du corps dansant/mouvant contraint qui se plie avec rigueur à d’autres temps étirés (la lenteur comme résistance), d’autres espaces interagissant (capteurs sensibles et micro mouvements) et d’autres écritures inventées (post Laban à l’ère numérique). C’est cette notion de (re)composition mais aussi de notation du mouvement contemporain qui est au centre de la démarche unique menée par une chorégraphe étroitement associée au compositeur/sculpteur sonore Kasper T. Toeplitz qui lui aussi amène le spectateur-auditeur à repousser ses limites perceptives. Un travail en recherche permanente qui redéfinit notre intimité la plus sensible. » (Philippe Franck)

Suzanne Guerlarc

Shannon Jackson is the Richard and Rhoda Goldman Chair in the Arts and Humanities at the University of California, Berkeley, where she is Professor of Rhetoric and of Theater, Dance and Performance Studies. She is also the Director of the Arts Research Center . Shannon’s most recent book is Social Works : Performing Art, Supporting Publics (Routledge 2011), and her previous books include Lines of Activity : Performance, Historiography, and Hull-House Domesticity (2000) and Professing Performance : Theatre in the Academy from Philology to Performativity (2004). She is currently completing a book about new media performance (for M.I.T. Press), an edited collection of keywords in contemporary art and performance in collaboration with the Pew Center for Art and Heritage, and a third book on cross-art coalition with the working title, “The Way We Perform Now.”Shannon has received numerous awards, including a 2015 John Simon Guggenheim Fellowship, the Lilla Heston Award for Outstanding Scholarship in Performance Studies (NCA), the ATHE Best Book Award, Honorable Mention for the John Hope Franklin Prize, the Kahan Scholar’s Prize in Theatre History (ASTR), and the Arts and Humanities Outstanding Service Award. She has received fellowships from the Spencer Foundation and the National Endowment for the Humanities, as well as several collaborative project grants from the Walter and Elise Haas Fund, UCIRA, the Creative Work Fund, the San Francisco Foundation, and the LEF Foundation. Shannon serves on the boards of Cal Performances, the Berkeley Art Museum, the Berkeley Center for New Media, the English Institute, and the UC Institute for Research in the Arts. Shannon was an Erasmus Mundus visiting professor in Paris at the Maison des Sciences de l’Homme Nord and at the Université Libre de Bruxelles for the 2008-09 academic year. Before moving to Berkeley, she was an assistant professor of English and Literature at Harvard University from 1995 to 1998. She used to perform and direct, before her children and her professorial “day job” took over.

- Raphaële Jeune est chercheuse et commissaire d’exposition indépendante, basée à Rennes. Elle prépare actuellement un doctorat à l’Université Rennes 2 et à l’Université Leuphana de Lüneburg (Allemagne) sur la notion d’événement dans l’art contemporain, en s’inspirant des pensées de Gilles Deleuze et Francisco J. Varela. En tant que curatrice, elle a dirigé les deux premières éditions de la biennale Les Ateliers de Rennes en 2008 et 2010. En 2011, elle est commissaire associée à la Maison populaire de Montreuil et y propose Plutôt que rien, une série de trois expositions autour de la notion de transformation. Elle réalise l’exposition En attendant la montée des eaux à l’Espace Art contemporain de la Rochelle, en partenariat avec l’Ecole supérieure des Beaux-arts Tours Angers Le Mans, puis elle participe à Zone d’expérimentation auprès d’Astérides à Marseille, et co-organise l’exposition La Bataille à la Galerie Montgrand. En 2012, elle est en résidence au laboratoire Phénorama de l’ENSCI (Paris) avec l’artiste Audrey Cottin, dans le cadre du LABEX « Culture, Arts, Patrimoine ». En 2013, elle organise dans le cadre de Marseille-Provence 2013 l’exposition du fonds des Nouveaux Collectionneurs (CG13) à Aix-en-Provence, et collabore en 2013-2014 avec l’association francilienne Orange rouge pour la production et la présentation de projets d’artistes réalisés en milieu scolaire. En 2015, elle sera commissaire invitée du centre d’art Phakt, à Rennes avec son projet "L’événement ou la plasticité des situations", en collaboration avec les artistes Nico Dockx, François Deck et Adva Zakaï. Elle est par ailleurs vice-présidente de C-E-A, association professionnelle des commissaires d’exposition en France.

- Coline Joufflineau mène une thèse interdisciplinaire entre Esthétique, Sciences cognitives et Pratiques somatiques. Sa recherche porte sur les techniques, les usages et les effets du ralenti entre la vidéo, la danse et la performance. Initiateur d’anamorphoses temporelles l’extrême ralenti induit des expériences subjectives de distorsions temporelles pour le performeur comme pour le spectateur invitant à repenser l’entrelacement de la perception du temps et du corps et les expériences de temporalités partagées lors de la performance. Ces investigations sont menées en particulier dans le cadre du Labodanse au coeur de la recherche chorégraphique de Myriam Gourfink. Coline Joufflineau est membre du Laboratoire du Geste. Parallèlement à ses recherches elle suit une formation à l’Ecole Française de Yoga.

- Olga Kisseleva, artiste, maître de conférence HDR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Artiste chercheur, elle mène un travail de recherche sur les processus de création en articulation avec les sciences et les technologies contemporaines, notamment, autour des nouvelles formes de l’art ont vu le jour suite au développement des nanotechnologies, de la physique quantique, de la biologie génétique. Les œuvres d’Olga Kisseleva font partie de nombreuses collections d’art contemporain. Son travail a notamment été présenté au Centre National d’Art Contemporain (Moscou, Russie), au MoMA (New York, USA), à l’ARC (Paris, France), à KIASMA (Helsinki, Finlande), au Consortium (Dijon, France), au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid, Espagne), dans les Biennales de Venise, d’Istanbul, de Berlin, et de Moscou... Olga Kisseleva enseigne l’art contemporain et dirige l’équipe Art&Sciences à l’Institut ACTE UMR 8218, CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

- Macklin Kowal est doctorant en danse à Temple University (Philadelphie, États-Unis). Il est titulaire d’un Master’s en Performance Studies de New York University. Également chorégraphe, ses recherches théoriques et créatrices abordent la figure incarnée de l’étranger telle qu’elle s’implique esthétiquement dans le pardigme du néolibéralisme.

- Jacinto Lageira est professeur d’esthétique et critique d’art. Principales publications : L’image du monde dans le corps du texte (I, II), La Lettre volée, 2003 ; « Du rétinien au mural », Daniel Walravens, La Lettre volée, 2007 ; L’esthétique traversée – Psychanalyse, sémiotique et phénoménologie à l’œuvre, La Lettre volée, 2007 ; La déréalisation du monde. Fiction et réalité en conflit, éd. J. Chambon, 2010 ; Cristallisations, monographie sur Jean-Marc Bustamante, éditions Actes Sud, 2012. Prochain livre : Regard oblique. Essais sur la perception, La lettre volée, à paraître rentrée 2013. Direction d’ouvrages : « Raoul Ruiz, Entretiens », (édition et préface), Paris, éd. Hoëbeke, 1999 ; Michael Snow, Des écrits (éditions et préface, en collaboration avec J.-M. Bouhours), Paris, É. N. S. B.-A., 2002 (réed. 2005) ; Du mot à l’image & du son au mot – anthologie 1897-2005, (édition et préface), éd. Le Mot et le reste, Marseille, 2006 ; Michel Verjux, Morceaux réfléchis (édition et préface ; postface de Christian Besson), Paris, É. N. S. B.-A., 2012. Il est également en charge de la ligne de recherche transversales de l’Institut ACTE : Éthique & esthétique (Art, don, société) - (se reporter à la rubrique « Transcréation »).

Noémie Levain, Designer graphique indépendante depuis 15 ans, elle développe actuellement en parallèle la facilitation graphique (Mind mapping). Elle est par ailleurs engagée dans une pratique artistique entre danse libre et théâtre d’improvisation. noemielevain.blogspot.com

- Camille Louis, Née en 1984, Camille Louis commence ses études à Marseille (Hypokhâgne et Khâgne, option philosophie) avant de les terminer sur Paris où elle obtient un double master en Etudes Théâtrales et Philosophie contemporaine ainsi qu’un magistère de Philosophie contemporaine à L’E.N.S., le tout avec Félicitations du Jury. Son travail se situe à la jonction de la philosophie et de la création scénique, dans la recherche de relations originales entre théorie et pratique. Très tôt elle invente, pour chacune de ses expériences de plateau (collaborations avec les metteurs en scène ou chorégraphes B.Sobel, R. Cantarella, R. Ouramdane, P. Rambert, T. Okada...), des objet réflexifs aux formats variés allant de l’atelier avec spectateurs, à la création de revue (Centquatrevue) en passant par différents dispositifs de conférence performative, permettant les croisements dialogiques interdisciplinaires. C’est dans cette même recherche qu’elle imagine un mode de travail mêlant artistes et chercheurs qui a pris la forme du collectif européen kom.post. La très grande activité du collectif, invité chaque mois dans un nouveau lieu, un nouveau cadre, un nouveau pays, a continué de nourrir le travail philosophique de Camille Louis qui en a entrepris une relecture critique et politique au sein de son travail de thèse mené à l’Université Paris 8 : « La recomposition du Politique dans la décomposition des politiques », dirigé par Bertrand Ogilvie. En 2011, elle obtient pour celle-ci un contrat doctoral lui donnant la possibilité d’enseigner à Paris 8 autour des enjeux de sa thèse (séminaires Les nouvelles fabriques du commun ; La raison nomade de Jean Borreil ; Scènes, plateaux, places. De la représentation à l’occupation ; L’Europe problématique) et de s’engager dans la création de différents groupes de recherche (autour de la Subjectivation politique et réunissant enseignants et doctorants de Paris 7 et 8 ; autour des Pratiques de la philosophie dans et au delà de l’université prenant la forme d’un séminaire hebdomadaire proposé par étudiants, enseignants, jeunes docteurs à Paris 8 et d’un groupe de recherche mobile, mêlant doctorants et jeunes docteurs de France, Argentine, Chili : Le laboratoire tournant. Elle continue son travail artistique, au sein du collectif kom.post comme de manière solitaire, notamment pour le projet Des lacunes miraculeuses, travail d’archives réelles et fictives menées à la Cité internationale des arts où Camille est en résidence depuis Janvier 2014

- Gerard Mayen est journaliste, critique de danse, auteur. Son dernier ouvrage : Un pas de deux France - Amérique - Trente années d’invention du danseur contemporain au CNDC d’Angers, L’entre-temps 2012. Il est titulaire d’un master 2 d’Etudes de danse (Université Paris 8), et praticien de la méthode Feldenkrais de prise de conscience des représentations du mouvement. Il exerce diverses activités d’études, recherche, médiation, et de dramaturgie, toutes reliées aux esthétiques actuelles du champ chorégraphique.

- Corinne Melin, Docteure en esthétique et sciences de l’art, enseigne l’histoire de l’art et l’esthétique à l’ESA des Pyrénées Pau-Tarbes. Codirige la revue d’art & design échappées. Blog de l’auteure : http://leslangagesducorps.unblog.fr

- Daniella de Moura est artiste et chercheuse en arts visuels, née au Brésil en 1984, elle vit et travaille à Paris depuis 2010. En comprenant la recherche en art comme des réflexions critiques et des analyses esthétiques à l’intérieur du processus de création lui-même, de Moura développe une recherche que a pour objet l’organicité du corps dans une perspective expérimentale. Le corps et ses résidus sont utilisés comme matière et support pour la réalisation d’installations, performances, vidéos et photographies qui matérialisent poétiquement des questions de genre, abjection, érotisme et mort.

- Grzegorz Pawlak est docteur en Arts, artiste et poète. Il est chercheur associé au Centre de recherche en arts et esthétique de l’Université de Picardie Jules Verne. Sa recherche interroge le domaine des nouveaux médias au travers du prisme de l’échantillonnage, notamment dans ses émergences au sein de la quotidienneté.

- Marielle Pelissero , doctorante en Arts du spectacle à l’Université Paris-Ouest Nanterre. Sous la direction de Christian Biet, elle prépare depuis 2010 une thèse consacrée à l’émergence et à l’emploi de la notion de performance dans le discours critique français des années soixante à nos jours. Elle prend part aux journées d’études sur la performance organisées par l’Université Paris-Ouest et l’E.H.E.S.S en 2011, 2012 et 2013. En 2014, elle participe notamment à Conscious Body III (Labodanse, CND Pantin, juin 2014), aux colloques « Theatre, Performance, Philosophie » (Sorbonne, juin 2014) et « Performance, la transversalité en actions » (Aix Marseille 2014), ainsi qu’au projet « Eyedance » (Labodanse, Cie 2minimum 2014-2015). Elle réalise des photographies, installations et performances : http://pilsrow.tumblr.com. Depuis 2013, elle est responsable de la filière scénographie pour les départements Théâtre et Arts plastiques d’Aix-Marseille Université.

Mélanie Perrier, Chorégraphe, Chercheure à l’Université Paris 1-Sorbonne UMR ACTE 8218 (CNRS/PARIS1) Maître de Conférences en Arts plastiques/ performance à l’Université Paris IV Paris Sorbonne.Artiste-Chercheure titulaire de ESPAS "Esthétique de la performance et des arts du spectacle" de l’Institut ACTE - UMR 8218 (CNRS / Université Paris 1), elle co-dirige depuis 2009 avec Barbara Formis le Laboratoire du Geste (qu’elle elle a crée en 2005) équipe et structure de recherche travaillant autour des esthétiques du geste en jeu tant dans les pratiques performatives que chorégraphiques, soutenu par L’équipe espas/Institut ACTE. Ses travaux actuels se concentrent sur l’élaboration d’outils critiques et d’analyse pour le champ du performatif et du spectacle vivant, ainsi que sur les formes prescriptives de la performance ( partition, graphies, notation..) ainsi que les nouvelles temporalités à l’oeuvre. Chorégraphe, elle est directrice artistique de la Compagnie2minimum. Elle poursuit sa démarche artistique ancrée à la relation à l’autre et au duo, depuis près de 15 ans et approfondit sa recherche autour du modelage du mouvement et de l’articulation que celui-ci entretient avec l’image. Sa compagnie est soutenu par la DRAC ile de France et plusieurs CCN de France. Elle mène parallèlement des workshops, ateliers au sein de plusieurs universités, écoles d’art, et d’architecture ainsi qu’auprès de danseurs professionnels. Elle a imaginé et mis en place depuis 2000 plus d’une dizaine d’expositions, et dispositifs curatorials essentiellement sur Paris allant du workshop exposé à l’exposition, de l’évènement performatif à la coordination de pratiques. On citera notamment, Mise en Bouche (2012), festival d’activations performatives pour le Laboratoire du geste, Le cycle FOCUS, expositions virtuelles autour des geste de la performance (2011-2013), Oeuvre mode d’emploi (2011), sur les protocoles et partitions d’artistes, en (2010) Gender Blending, sur les questions de genre dans la performance, ou encore Le programme En Marche (2009), autour des pratiques de déambulation, vidant la galerie et alliant performance, temps de laboratoire et exposition. Site : http://www.cie2minimum.com

- Laurent Pichaud (1971, Nîmes).Laurent Pichaud débute son parcours d’interprète et chorégraphe dans les années 1990 alors que la danse contemporaine est traversée par une remise en cause du spectacle et de ses codes. Il participe pleinement de ces réflexions et expérimentations tout en poursuivant parallèlement un cursus universitaire d’histoire de l’art. Depuis il n’a jamais cessé de mener avec un même intérêt une double activité de chorégraphe et d’interprète.Chorégraphe, il privilégie les recherches sous le mode des ’consignes’ et ’contraintes’, toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l’interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce. Qu’il s’agisse de lieux de vie ’réelle’ ou d’espaces singuliers aménagés, voire d’un théâtre, c’est toujours la globalité de l’espace visuel qui participe de l’écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique. Au-delà des caractéristiques physiques des lieux, ses dernières recherches s’intéressent toujours plus à la position du spectateur, c’est-à-dire à sa part dans le chorégraphique mais aussi à la présence du chorégraphique dans son imaginaire. Il est à ce jour l’auteur de plus d’une douzaine de pièces, dont parmi les plus récentes mon nom, une place pour monuments aux morts ; indivisibilités avec Deborah Hay ; domaine nomade ; Jeux Chorégraphiques avec R. Héritier ; mon nom des habitants 2014•2018. A ces pièces se rattache de plus une série d’écritures pour musées. Interprète dans ses propres pièces, il demeure attaché à son parcours auprès d’autres chorégraphes. Il a travaillé de façon privilégiée avec Martine Pisani et plus récemment avec la chorégraphe américaine Deborah Hay, dont il est aussi l’assistant chorégraphe et le traducteur Enfin ses workshops, qu’ils s’adressent à des danseurs, des étudiants en art ou des amateurs, occupent une place importante dans l’évolution de son rapport à la création artistique. Il est actuellement directeur artistique du Master EX.E.R.CE, spécialité études chorégraphiques - "recherche et représentation" - Université Paul Valéry Montpellier III / CCN de Montpellier. (c. scotton)

- Élisabeth Piot, Membre du centre de recherche en arts et esthétique : Laboratoire CRAE, enseigne à Université de Picardie – Jules Verne. Mène des recherches autour de la sculpture, l’installation et céramique du XXe et XXIe siècles ainsi que des processus de mise en œuvre et présentation de l’œuvre. Elle a à ce titre soutenue une thèse intitulée « Légèreté / Pesanteur : trajectoire de sculpture ».

- Chantal Pontbriand,commissaire et critique, est directrice-fondatrice de la revue d’art contemporain PARACHUTE, dont elle a dirigé 125 numéros entre 1975 et 2007. Son travail porte sur les questions de mondialisation et d’hybridité culturelle. Elle a été commissaire de nombreux événements internationaux, expositions, festivals et colloques, principalement dans les champs de la performance, l’installation multimédias, la vidéo et la photographie. Après avoir mis-sur-pied plusieurs évènements en rapport avec la performance, elle a co-fondé etdirigé le FIND (Festival international de nouvelle danse) à Montréal, de 1982 à 2003. En 2010, elle a été nommée Head of Exhibition Research and Development à la Tate Modern à Londres,et a fondé par la suite PONTBRIAND W.O.R.K.S. [We_Others and Myself_Research_Knowledge_Systems]. Depuis 2012, elle est Professeur Associé à la Sorbonne/Paris IV en études curatoriales En 2013, elle a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada pour une contribution exceptionnelle en arts visuels et médiatiques. En 2014, l’Université Concordia lui décerne un Doctorat Honoris Causa et la France, le titre d’Officier de l’Ordre des Arts et Lettres.

- Kahena Saana est doctorante et plasticienne. Elle mène une thèse en arts plastiques à Paris 1. C’est à partir de son expérience vécue de déplacement territorial, et dans le cadre d’une démarche artistique essentiellement vidéographique, qu’elle observe et questionne les mises en scène du corps selon différentes spatialités et ce, à la croisée des disciplines. Entre anthropologie urbaine,Sociologie, esthétique et poïétique, le fil conducteur de sa recherche est l’inscription du sujet dans son environnement immédiat, à travers le rapport entre la performance en tant qu’acte de présence et son enregistrement par les procédures photographiques et vidéographiques.Kahena Sanaâ est membre du laboratoire du geste. Elle a par ailleurs pratiqué la danse classique et contemporaine.

- Rebecca Schneider, Professor in the Department of Theatre Arts and Performance Studies at Brown University (R.I. USA), teaches performance studies, theater history, and theories of intermedia. She is the author of Theatre and History (Palgrave 2014), Performing Remains : Art and War in Times of Theatrical Reenactment (Routledge 2011) and The Explicit Body in Performance (Routledge, 1997). She has coedited the anthology Re:Direction : A Theoretical and Practical Guide to 20th-Century Directing and a special issue of TDR : The Drama Review on Precarity and Performance (2012) . She is a consortium editor for TDR, contributing editor to Women and Theatre, coeditor with David Krasner of the book series "Theatre : Theory/Text/Performance" with University of Michigan Press, and consulting editor for the series "Performance Interventions" with Palgrave McMillin. Schneider has published essays in several anthologies, including Psychoanalysis and Performance, Acting Out : Feminist Performance, Performance and Cultural Politics, Performance Cosmologies, Performance and the City , and the essay "Solo Solo Solo" in After Criticism. In addition, she has collaborated with artists at such sites as the British Museum in London and the Mobile Academy in Berlin, and delivered lectures at museums such as the Guggenheim in New York and the Gulbenkian in Lisbon.

- Laura tristan Flores Artiste plasticienne, chorégraphe, danseuse et chercheuse en arts, Laura Tristan Flores est née à Lima, Pérou. Installée à Paris depuis 2002, elle développe son projet artistique Con-tacto qui met en question le contact avec l’« autre » tant dans les arts plastiques, par le biais des performances, installations, photos et vidéos, que dans la danse. Actuellement elle mène ses recherches pratiques et théoriques dans le cadre d’un Doctorat en Arts Plastiques qui porte sur les divers liens entre le toucher, le tact, l’accueil, l’hospitalité, l’étranger, la famille et les pratiques rituelles ancestrales (des traditions amérindiennes et orientales). Laura Tristan Flores est membre du Laboratoire du Geste. En parallèle de sa carrière artistique, elle pratique et enseigne le yoga.

- Ghislaine Vappereau est sculpteur, Membre du centre de recherche en arts et esthétique EA 4291. Elle mène une recherche dans le champ de la sculpture repose sur la perception et la part d’interprétation dans la perception du réel. Cette démarche convoque des pratiques qui se succèdent autour de cette même question en maintenant cette négociation entre réel et abstraction. Chaque technique porte le souvenir de la précédente en tissant une mémoire de ces étapes. (installation, dessin, photographie, typographie, livre d’artiste, sérigraphie, bas-relief, sculpture, céramique, chorégraphie, vidéo, textile, marionnette…) David Zerbib