Accueil du site > GESTES > 2. PERFORMANCE, DANSE et autres mise en gestes > BODIES IN URBAN SPACE ( Willie DORNER)
BODIES IN URBAN SPACE ( Willie DORNER)

© Agathe Poupeney

Dans le cadre des "Happy days" de l’Opéra de Lille, les Bodies in Urban Space étaient de retour avec le chorégraphe Willy DORNER et la performeuse Satu HERRALA ainsi que onze autres danseurs. L’occasion de retrouver ce chorégraphe Viennois. Si les mêmes performances eurent lieu à Paris et Chamarande dans le cadre du festival Quartier d’été, la différence fondamentale par rapport à Lille fut bien évidemment le lieu mais surtout le fait que ces sculptures prenaient place au sein même de l’architecture et non dans ce que l’on pourrait nommer l’urbain. Bodies in architectural space ?

© Agathe Poupeney

© Agathe Poupeney

Différence fondamentale où les corps entassés ou architecturés ne font plus l’interface avec les passants dans un parcours intuitif et visuel mais où ceux çi semblent plus jouer avec les matériaux inertes et où l’on prend alors un rôle de spectateur. La participation et la ligne ténue entre le spectacle et l’action se joue dans l’étroite relation d’une architecture avec l’extérieure. S’agissant de l’ Opéra, sorte de bâtiment institutionnel en pierre de taille de style néo-classique datant de 1913, cette relation fut difficile à trouver et Willy DORNER ne peut situer les danseurs aux deux sculptures formant l’entrée et qui auraient pu être l’interface idéale. Il n’empêche que ce parcours fut très dense et dans une distance forcément rapprochée aux sculptures. http://www.ciewdorner.at/

Bodies in urban spaces

Idée : Willi Dorner

© Agathe Poupeney

© Agathe Poupeney

Le corps est l’outil de perception des dimensions spatiales.

En le mettant en relation avec l’espace et l’architecture, le corps ne fait pas que mesurer l’espace autour de lui, il lui donne un sens. En remplissant littéralement l’espace qui est laissé dans l’espace urbain (architecture), non seulement les dimensions deviennent visibles, mais ce processus met en évidence et souligne comment les corps s’opposent à l’architecture et comment ils en modifient la perspective.

Partant de cette idée, le projet s’est ensuite développé au fil des années dans différents chemins de “réactions” ou d’interprétations des lieux et des sites en milieux urbains.

J’ai commence à travailler sur une série de photos lors de mes premières résidences “bodies-space-architecture” à la “Casa Hoffmann” (Curitiba/Brésil - 2004).

Willi Dorner, Mai 2006

© Agathe Poupeney

© Agathe Poupeney

Retrouver l’ensemble des photographies d’Agathe Poupeney ici