Une exposition parlée
Suite pour exposition(s) et publication(s), premier mouvement.
Satellite 6. Une proposition de Mathieu Copeland
Jusqu’au 12 mai 2013
Avec Vito Acconci, Delphine Coindet, Yona Friedman, Gilles Furtwängler, Matt Golden, Kenneth Goldsmith, Idris Khan, Alison Knowles, Loreto Martínez Troncoso, David Medalla, Gustav Metzger, Raffaella della Olga, Francesco Pedraglio, Aki Sasamoto, Benjamin Seror et Cally Spooner.
La première exposition conçue par Mathieu Copeland dans le cadre de la programmation Satellite du Jeu de Paume envisage l’exposition du mot et la diffusion d’une œuvre dans sa globalité par l’oral. Entre écriture et image mentale, lecture et écoute, celle-ci interroge l’unicité de la lecture et de la parole, la place du mot dans l’exposition, la question de l’exposition et du catalogue – ou plutôt de l’exposition du catalogue... « Une exposition parlée » s’articule en deux parties : « une exposition à être lue », et trois « rétrospectives parlées ».
> Une exposition à être lue
L’exposition à être lue prend forme avec la publication distribuée dans l’exposition, qui rassemble des œuvres constituant autant sa partition que sa mémoire. Ici l’œuvre se compose de textes écrits par les artistes pour être lus à haute(s) voix. L’exposition devient une forme vivante, intellectuelle, autant que corporelle. L’utilisation orale du mot questionne la gestuelle de la parole et son inscription dans l’espace d’exposition. L’interprétation des œuvres écrites révèle autant l’architecture sensible de l’espace qu’une réalité abstraite et éphémère portée par la voix.
> Les rétrospectives parlées
La rétrospective parlée permet à l’artiste de présenter, au travers de sa voix et ses mots, l’ensemble de son œuvre. Générant une exposition mentale, les éléments présentés constituent une accumulation d’œuvres et d’histoires qui n’existent que par le mot parlé. Le commissaire Mathieu Copeland présente les rétrospectives parlées de Gustav Metzger, David Medalla et Yona Friedman. Pour reprendre une phrase de Gustav Metzger, « L’art autodestructif finit avec rien, ici nous commençons avec rien. »
Exposition en entrée libre au Jeu de Paume
1 place de la Concorde 75008 Paris www.jeudepaume.org
Mardi (nocturne) : 11h à 21h Mercredi à dimanche : 11h à 19h Fermeture le lundi
Une publication accompagnant l’exposition, avec un texte du poète Kenneth Goldsmith, est éditée par le Jeu de Paume et en vente à la librairie.